Au nom de la protection du public, mais aussi afin de participer pleinement aux efforts de décloisonnement du système de santé, Ostéopathie Québec presse le gouvernement d'agir dans les meilleurs délais pour voir la profession d'ostéopathe légalement encadrée.
En ce sens, la session parlementaire qui s'ouvre aujourd'hui sera déterminante, estime Bertrand Courtecuisse, président d'Ostéopathie Québec. « Il y a des enjeux pour la population, pour les professionnels de l'ostéopathie, mais aussi pour notre système de santé », dit-il.
Bien qu'un adulte sur quatre au Québec a déjà reçu un traitement ostéopathique, n'importe qui peut s'afficher ostéopathe en l'absence d'un ordre professionnel.
« Pour leur santé, de plus en plus de Québécoises et de Québécois font confiance à l'ostéopathie. L'apport de la profession est reconnu et l'ostéopathie est en plein essor! La population est en droit de recevoir des soins par des professionnels dûment formés, mais sans ordre professionnel, on ne peut garantir la protection du public. Cette responsabilité revient au gouvernement qui se doit d'agir », poursuit M. Courtecuisse.
Il ajoute que le risque de préjudice s'étend aussi aux ostéopathes eux-mêmes qui pratiquent dans un vide juridique, faute de reconnaissance légale.
Heureusement, l'Office des professions du Québec a rendu public, en juin 2022, un avis favorable à la création d'un ordre professionnel distinct pour les ostéopathes et des travaux sont en cours. Mais M. Courtecuisse hâte l'Office et la ministre responsable de l'application des lois professionnelles, Sonia LeBel, de finaliser le dossier.
« La création d'un ordre viendra notamment protéger le titre d'ostéopathe, réserver les activités qu'ils pourront pratiquer, en exclusivité ou en partage, mais aussi assurer le démarrage de formations universitaires qui respectent les plus hauts standards de la profession », précise M. Courtecuisse.
Ostéopathie Québec plaide donc pour l'adoption rapide d'un décret politique concrétisant la création de l'ordre professionnel par le conseil des ministres, mais aussi pour la mise en place de mesures transitoires qui permettront à la communauté ostéopathique de franchir toutes les étapes pour l'obtention du permis de pratique, et ce, sans interruption de services.
Considérant l'apport des ostéopathes aux soins de santé et leur travail en interdisciplinarité, l'enjeu est bien réel. Les ostéopathes interviennent souvent en première ligne pour soulager la population, allégeant indirectement le fardeau du système de santé. « Ce sont plus de 50 000 traitements ostéopathiques qui sont dispensés toutes les semaines. On veut que la population se sente protégée, entre bonnes mains et poursuivre notre contribution à l'offre de soins de santé, ce qui correspond parfaitement à la volonté du gouvernement de décloisonner le système », de conclure Bertrand Courtecuisse.
À propos d'Ostéopathie Québec
Ostéopathie Québec est née il y a 10 ans dans l'objectif de promouvoir l'ostéopathie tout en œuvrant à la création d'un ordre professionnel. Forte de ses 1700 membres, elle est devenue la plus grande association d'ostéopathes au Québec, mais aussi au Canada. Elle a pour mission d'attester de la formation des ostéopathes, d'offrir des services à ses membres, d'informer et, en l'absence d'un ordre professionnel, de protéger au mieux la population québécoise.
SOURCE Ostéopathie Québec
Renseignements: Gorette Linhares, responsable des communications et des relations publiques, 514 770-5043, poste 2, g.linhares@osteopathiequebec.ca
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